22 février 2010
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17:43
Bonjour.
Bienvenue sur ce blog. Je vais y raconter mon histoire qui n'est peut-être pas terminée.
En juin 2008, fort de mes 35 ans, une tendinite me cloue en béquille pour une bonne semaine. Chaussures neuves trop petites, peut-être, pratique d'un sport collectif (ultimate) ou du roller de manière excessive, peut-être aussi, déshydratation... on ne saura jamais.
Mon médecin me diagnostique une tendinite d'Achille : anti-inflamatoires, béquilles, glaçage, une semaine de repos. L'été passe. Des chaussures (running) me permettent de me remettre un peu, mais ce n'est pas trop ça quand même. Reprise du travail en septembre, la douleur est toujours présente. Je reprends doucement le sport, ce n'est pas fabuleux mais j'arrive à courir. Je boîte... On me dit : "Une tendinite, c'est long, il faut être patient", "Ca finit par passer mais ça met du temps", "Une tendinite ça guérit tout seul mais lentement". D'accord, je suis patient. Je boîte...
Un an après, la douleur est toujours présente en fin de journée. Je retaille consciencieusement l'arrière de mes chaussures de sport afin de dégager le tendon, ce qui lui fait du bien. Dans les chaussures de ville, l'utilisation de talonnettes a le même effet. Je suis mieux en chaussures de ville, d'ailleurs. L'été arrive, la plage aussi. La douleur s'intensifie. Je boîte...
Mon médecin m'oriente alors vers un podologue, qui me diagnostique des pieds qui rentrent vers l'intérieur et me prescrit des semelles avec un talon surélevé et une voûte plantaire bien marquée. Il me confie, confiant : "Avec ça, vous guérirez." Chouette... D'une, ces semelles orthopédiques ne vont pas dans toutes les chaussures. De deux, comment conduire avec ces plateforme-boots ? Je comprends maintenant ces dames en talons hauts et leurs calvaires automobilistiques. La pédale d'embrayage n'est pas mon amie. Je boîte...
Quelques mois après, avec toujours les mêmes douleurs, on me conseille un spécialiste médecin du sport renommé. On est en hiver 2009. Examen, diagnostic : tendinopathie d'Achille. Kinésithérapie, rééducation de Stanish. Ce médecin a pris le temps d'examiner sérieusement la cheville et trouve que la douleur, située sur l'insertion du tendon dans le calcanéeum, est très localisée. Ce en quoi il aura raison.
Le premier kinésithérapeuthe ne vaut pas la peine qu'on en parle longuement. Il dénigre d'entrée le protocole en s'en prenant "aux médecins qui croient tout savoir". Une séance, c'est : électricité, ultra-sons, glaçage et basta. 5 séances plus tard, j'en change. Le second est un bon, dirait-on. Ostéopathe et Kinésithérapeuthe, il prend le temps de m'écouter, accepte le protocole de Stanish. En plus de cela, manipulations, massages, ultra-sons, électricité. Dix séances et... je ne boîte plus. La douleur diminue. La conduite automobile n'est plus un châtiment mais une gêne subsiste. Les chaussures non-surélevées sont toujours un souci. La tendinite semble vouloir disparaître mais il reste quelque chose. Bref, c'est mieux, mais pas encore bien.
Re-spécialiste (le même, autant revenir chez des professionnels efficaces). IRM. Le verdict tombe : "Aspect normal du tendon calcanéen mais présence d'une petite formation kystique intra-osseuse calcanéenne à proximité de l'insertion tendineuse. Petit épanchement intra-articulaire tibio-astraglien et sous-astraglien." En gros, j'ai un kyste dans l'os au niveau où le le tendon s'attache à l'os. Pas de traitement envisageable, l'opération semblant trop risquée au vu de ce qu'elle pourrait apporter. Je ne boîte plus vraiment... J'ai mal... depuis 21 mois.
Bienvenue sur ce blog. Je vais y raconter mon histoire qui n'est peut-être pas terminée.
En juin 2008, fort de mes 35 ans, une tendinite me cloue en béquille pour une bonne semaine. Chaussures neuves trop petites, peut-être, pratique d'un sport collectif (ultimate) ou du roller de manière excessive, peut-être aussi, déshydratation... on ne saura jamais.
Mon médecin me diagnostique une tendinite d'Achille : anti-inflamatoires, béquilles, glaçage, une semaine de repos. L'été passe. Des chaussures (running) me permettent de me remettre un peu, mais ce n'est pas trop ça quand même. Reprise du travail en septembre, la douleur est toujours présente. Je reprends doucement le sport, ce n'est pas fabuleux mais j'arrive à courir. Je boîte... On me dit : "Une tendinite, c'est long, il faut être patient", "Ca finit par passer mais ça met du temps", "Une tendinite ça guérit tout seul mais lentement". D'accord, je suis patient. Je boîte...
Un an après, la douleur est toujours présente en fin de journée. Je retaille consciencieusement l'arrière de mes chaussures de sport afin de dégager le tendon, ce qui lui fait du bien. Dans les chaussures de ville, l'utilisation de talonnettes a le même effet. Je suis mieux en chaussures de ville, d'ailleurs. L'été arrive, la plage aussi. La douleur s'intensifie. Je boîte...
Mon médecin m'oriente alors vers un podologue, qui me diagnostique des pieds qui rentrent vers l'intérieur et me prescrit des semelles avec un talon surélevé et une voûte plantaire bien marquée. Il me confie, confiant : "Avec ça, vous guérirez." Chouette... D'une, ces semelles orthopédiques ne vont pas dans toutes les chaussures. De deux, comment conduire avec ces plateforme-boots ? Je comprends maintenant ces dames en talons hauts et leurs calvaires automobilistiques. La pédale d'embrayage n'est pas mon amie. Je boîte...
Quelques mois après, avec toujours les mêmes douleurs, on me conseille un spécialiste médecin du sport renommé. On est en hiver 2009. Examen, diagnostic : tendinopathie d'Achille. Kinésithérapie, rééducation de Stanish. Ce médecin a pris le temps d'examiner sérieusement la cheville et trouve que la douleur, située sur l'insertion du tendon dans le calcanéeum, est très localisée. Ce en quoi il aura raison.
Le premier kinésithérapeuthe ne vaut pas la peine qu'on en parle longuement. Il dénigre d'entrée le protocole en s'en prenant "aux médecins qui croient tout savoir". Une séance, c'est : électricité, ultra-sons, glaçage et basta. 5 séances plus tard, j'en change. Le second est un bon, dirait-on. Ostéopathe et Kinésithérapeuthe, il prend le temps de m'écouter, accepte le protocole de Stanish. En plus de cela, manipulations, massages, ultra-sons, électricité. Dix séances et... je ne boîte plus. La douleur diminue. La conduite automobile n'est plus un châtiment mais une gêne subsiste. Les chaussures non-surélevées sont toujours un souci. La tendinite semble vouloir disparaître mais il reste quelque chose. Bref, c'est mieux, mais pas encore bien.
Re-spécialiste (le même, autant revenir chez des professionnels efficaces). IRM. Le verdict tombe : "Aspect normal du tendon calcanéen mais présence d'une petite formation kystique intra-osseuse calcanéenne à proximité de l'insertion tendineuse. Petit épanchement intra-articulaire tibio-astraglien et sous-astraglien." En gros, j'ai un kyste dans l'os au niveau où le le tendon s'attache à l'os. Pas de traitement envisageable, l'opération semblant trop risquée au vu de ce qu'elle pourrait apporter. Je ne boîte plus vraiment... J'ai mal... depuis 21 mois.